Balade Casim78 du dimanche 18/05 dans la vallée de l’Ourcq

Nous nous retrouvons vers 9h00 sur la parking du centre commercial de Claye Souilly en ce dimanche ensoleillé.

Rdv au centre commercial de Claye Souilly

Simon, comme à son habitude, Simon (merci à lui !) assure l’intendance pour la petite troupe : 3 moniteurs (Arnauld, Pascal et Alain), un aide moniteur (Jean Philippe, JPV de son petit nom), 2 visas 2 (Alexandre et Laurent) et 2 stagiaires (Simon et Xavier)

A 9h30 précise après avoir fait 2 groupes de 4 motos, nous testons la navigation avec Tomtom pour le premier groupe et Garmin pour le second, et ça ne rate pas après quelques kilomètres, une divergence de trajet se présente, le groupe un tourne à gauche, alors que le groupe deux continue tout droit.

Nous parcourons de jolies petites routes dans un cadre champêtre, ce qui nous fait franchir plusieurs fois l’Ourcq et son canal,

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et malgré tout nous régaler de quelques spots de virages fort honorables ma foi, découvrir de jolis paysages tantôt, champs de blés, tantôt route en sous bois très rafraîchissantes, nous croisons ou dépassons, aussi un certain nombre de pelotons cyclistes du dimanche, après une heure et demie,  nous faisons une petite pause au bord du canal de l’Ourcq, et surprise après 5mn, le groupe 1 (les rapides…) passent devant nous (les tortues….) qui étions arrivés depuis 5 bonnes minutes.

 

Après 10mn de pause, la balade reprends, avec son lot de Gépéésseries, du style : nous repassons devant un endroit parcouru un quart d’heure plus tôt, mais c’est ce qui fait le charme de la haute technologie, sa part d’incertitude. Le groupe deux ayant un peu la faim qui le gagne, décide alors d’abréger ses souffrances et de tirer au plus court vers le point final de la balade du matin, à Crépy en Valois.

 

Le groupe d‘affamés numéro un nous rejoint à son tour quelques minute plus tard, nous nous mettons en chasse d’un spot à picnic décent, à l’extérieur de Crépy en Valois, et nous atterrissons en lisière d’une forêt ou nous pouvons enfin nous adonner aux joies et réconfort des nourritures terrestres, après celles plus intellectuelles de la trajectoire de sécurité.

Après le repas, et le remplissage des réservoirs des motos les plus assoiffées, nous décidons d’un commun accord de rendre une visite de courtoisie à Beauvais, à nos homologues de la Casim 60 qui tiennent un stand, à la journée EDSR 60,  organisée par la gendarmerie motocycliste de l’Oise.

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Arrivés sur place, nous trouvons une nombreuse population motarde, preuve en est de la sensibilisation croissante des uns et des autres, à la nécessaire amélioration technique ainsi que celle de la maîtrise de la moto, qui est un gage pour les pratiquants du 2 roue motorisé, de pouvoir en apprécier l’usage en toute sécurité. L’ambiance est studieuse et les relations avec les gendarmes, empreintes de sympathie et d’application.

 

Nos camarades de la Casim 60, sont contents, de nous voir d’une part, et d’autre part d’avoir pu se faire connaître et inviter les motards les ayant visités, à les rejoindre dès qu’ils seront opérationnels.

Vers 16 heure l’heure du retour ayant sonné, Pascal emmène les 2 groupes fusionnés en un, et grâce à l’option « Routes sinueuses » de son Tomtom, nous apprécions de regagner Cergy par des petites routes peu fréquentées et comportant un minimum de lignes droite.

 

Nous nous séparons vers 18h, au centre commercial Art de Vivre à Eragny, ou nous partageons le verre de l’amitié ainsi que quelques menus desserts, pour les plus épuisés ou gourmands d’entre nous.

 

Une belle journée préparée avec soin par Arnauld, et qui a tenue toute ses promesses, en termes de soleil (pléonasme de la Casim 78), de variété de parcours, de paysages et de pratique des trajectoires de sécurité.

 

CR rédigé par Alain.

Compte-rendu CPM « Des 4 Ateliers »

A l’approche des prochains examens des « Visas pour la vie », nos formateurs ont décidé d’organiser un CPM non initialement prévu au calendrier.

Bien que n’ayant été annoncé que 10 jours auparavant, nous constatons qu’une petite trentaine de participants a répondu à l’appel du bitume, certainement alléchés par le thème annoncé, dit des « 4 ateliers ».
Sous un soleil radieux, 5 moniteurs et aide-moniteur ont pris soin des stagiaires présents, sereinement installés à l’aérodrome de Pontoise/Cormeilles en Vexin.

Pendant que l’équipe organisatrice mettait en place leurs outils de travail (plots, planches et autres piquets dûment mesurés), le reste de l’équipe se régale autour des petites douceurs apportés par quelques bonnes âmes.
Ensuite, le briefing démarre, ce qui permet aux stagiaires de découvrir le programme :

Le matin :
L’ensemble de l’équipe sera également répartie en quatre groupes, afin de travailler à tour de rôle sur les fameux quatre ateliers.
Afin de garantir équité des temps pour chaque atelier, il est annoncé que chaque groupe pourra évolué sur son atelier pendant trente minutes, à l’issue desquelles, au coup de sifflet du maître du temps, un roulement des groupes est effectué.

L’après-midi :

Atelier (un cinquième…) virage sur routes ouvertes !!!

 

Cette organisation a donc permit à chacun d’apprécier pleinement chacun des ateliers suivants :

Atelier 1 :
Maniabilité à allure rapide, matérialisé par un slalom le long d’une série de piquets, aboutissant à un demi-tour, puis retour également en slalom jusqu’au point de départ.
Après quelques tours, les futurs candidats « Visa 2  » sont invités à effectuer les deux slaloms aller et retour avec une seule main sur le guidon !
En somme, du grand classique…

Slalom rapide

Atelier 2 :
Un « Huit » corsé.
En effet, non content d’imposer un simple « huit » autour de plots dans un espace délimité, les moniteurs ont décidé que le centre du « huit » (le croisement des trajectoires) aurait lieu entre deux piquets !
Inutile de préciser alors que la trajectoire est importante, et comme toujours le regard primordial en anticipation. Et comme c’est de tradition à la CASIM, la maîtrise du point de patinage permet de réussir cet exercice…
Et puisque décidément les moniteurs n’étaient pas à court d’idée, un dernier obstacle était placé en fin de parcours : un arrêt obligatoire, suivi d’un braquage complet à gauche pour effectuer un 90° le plus court possible.
Cet exercice simule en effet tout un tas de situation quotidienne qu’en tant que motards nous rencontrons tous les jours dans nos pérégrinations.

« Huit » corsé

Atelier 3 :
Gymkhana à allure lente.
Un parcours entre les plots, bien sûr non en ligne droite, mettant en condition pour arriver en sortie de slalom sur un planche que tout stagiaire se devait de parcourir sur toute sa longueur !
Non content de cela, la sortie de la planche amène ensuite dans une zone clairement délimitée dans laquelle nos belles machines devaient réaliser des ronds…
Autrement appelé « escargot », cet exercice permet de voir les progrès réalisés par les stagiaires tout au long de l’année.
Ici encore, regard et point de patinage sont les maîtres mots !

Gymkhana (comme quoi ça passe avec tout !)

Atelier 4 :
Freinage dégressif.
Le principe est simple : à vive allure, un freinage dégressif doit permettre de ralentir jusqu’à arriver DANS la zone requise tranquillement.
Principe simple… mais non intuitif. Résultat, de nombreux essais sont nécessaires pour ne pas terminer par un freinage d’urgence !

Freinage dégressif

Freinage dégressif

Après ces exercices, la fatigue aidant, le temps de la pause déjeuner est bien appréciée. Rendez-vous est pris pour un retour à 14h au même endroit, afin de faire un départ groupé vers notre second lieu de villégiature : les fameux virages d’Avernes !!

En effet, l’après-midi fut consacrée aux trajectoires de sécurité.

Tout d’abord, à l’aide d’un tableau spécialement apporté pour l’occasion, Patrick, Alain et Olivier nous rappellent les règles essentielles pour aborder dans les meilleures conditions une trajectoire de sécurité : l’ EDSR (Entrée Découverte Sollicitation Reprise de stabilité).

E – entrée du virage, on régule sa vitesse avec le bon rapport engagé. Pour un virage à droite on se positionne à la gauche de sa voie de circulation, pour un virage à gauche à la droite de sa voie de circulation.

D – découverte du virage, le regard droit (ligne imaginaire) le plus loin possible vers l’extérieur de la fin du virage.

S – sollicitation, report du regard, stabilisation puis accélération progressive lors du contre-braquage.

R – reprise de stabilité, on allonge son regard, adapte sa vitesse et se positionne sur sa voie de circulation.

Les différentes façon de tourner...

Les différentes façon de tourner…

 

Vient ensuite le temps de la pratique.
Comme à chaque fois, par groupe de 2, moniteur et stagiaire effectuent une boucle, une fois en suivant le moniteur, au retour suivi par ce même moniteur. Un débriefing systématique permet à chacun de s’améliorer.

« ça tourne ! »

Le déroulement va bon train, et comme c’est maintenant de coutume, c’est l’occasion pour quelques uns d’enfourcher une machine différente de la leur !

La fatigue se faisant sentir, le débriefing final a lieu vers 16h30.

Rendez-vous est alors donné pour la prochaine étape (mis à part le CPM circuit du 17 mai pour certains), à savoir le passage des Visas du 15 juin !

 

Encore merci à Patrick pour avoir initié ce CPM supplémentaire, et à François, Alain, Olivier et Jean-Philippe pour avoir, comme chaque fois, brillamment prestés en tant qu’encadrant !

Merci encore à tous les stagiaires pour leur présence, leur implication ; qu’il est agréable de les voir progresser au fil du temps !

Compte-rendu : CPM Secourisme du 12/01/2014

Pour le premier CPM de l’année, la CASIM 78 avait organisé une session secourisme, en partenariat pour la seconde année consécutive avec les Red Knights France 1 (constituée d’instructeurs et moniteurs nationaux de secourisme de la Brigade de sapeurs pompiers de Paris et du SAMU de Garches).

La Maison de Quartier des Touleuses à Cergy nous a permit de profiter d’un espace exceptionnel pour accueillir une cinquantaine de stagiaires, répartis et tournant sur cinq ateliers afin d’aborder les sujets suivants :

  • Protéger, alerter, assister,
  • Dégagements d’urgence
  • Retournement du motard, retrait du casque, mise en PLS,
  • Arrêt des hémorragies
  • Massage cardio-respiratoire
  • Utilisation du défibrillateur automatisé externe

Le CPM démarra par un briefing relatant les derniers événements de la CASIM, et notamment les premiers retours suite à la réunion des instances nationales de notre association. Ensuite, est venu le temps pour les Red Knights de se présenter :

Le « Red Knights © MC France 1 » est un moto-club international regroupant essentiellement des motards pompiers, membres du SAMU en activité.

Autant dire que la sensibilisation au secourisme a été assidûment suivie par les cinquante Casimirs présents !

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Atelier n°1 « Protéger, Alerter, aSSister »

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Un cours magistral

Lorsque vous roulez et découvrez une situation d’accident, la première chose à faire : RALENTISSEZ.

Ensuite, si besoin adoptez dans l’ordre la séquence Protéger, Alerter, aSSister (P.A.S.).

Protection, dans l’ordre :

  • De soi-même, de ses proches : si vous ne vous protégez pas, vous pouvez passer du statut de secouriste à victime…
  • De ses biens : positionnez votre véhicule de telle sorte qu’il soit protégé, et ne constitue pas à lui seul un potentiel danger supplémentaire.
  • Des victimes : extraction d’urgence si besoin (risque d’incendie, etc.), balisage de la zone.
  • Des témoins : à utiliser dans la mesure du possible, à évacuer sinon…

A ce moment, la communication avec la victime doit être engagé «  Monsieur/madame, vous m’entendez ? Comment allez-vous ? Qu’est qui s’est passé ? Si vous m’entendez serrez-moi la main ». Toutes ses réponses seront utiles pour l’alerte.

Alerter les secours :

Dans le doute, toujours appeler les secours (plusieurs appels valent mieux qu’aucun).

Appelez depuis n’importe quel portable ou téléphone publique le premier numéro qui vous vient entre le 15 (SAMU), 17 (Police), 18 (Pompier), 112 (Numéro d’urgence européen), ou bien appeler via les bornes d’appel d’urgence sur autoroute. Il faut rester calme et se laisser guider par le professionnel au bout du fil.

Les informations à privilégier : lieu exact d’accident (ville, rue, etc.), caractéristiques des victimes (nombre, conscients O/N, respirent O/N), caractéristiques des blessures (sang abondant ou pas), caractéristiques du lieu (danger chimique, etc.).

Il ne faut jamais couper soi-même l’appel.

Il faut rester sur place jusqu’à ce que les secours vous libèrent, en assistant les victimes.

Assister :

Il faut éviter de laisser les victimes seules, le soutien psychologique est vital. Il faut les mettre en confort (assises, allongées).

La surveillance des victimes permettra de constater tout changement (perte de conscience, aggravation hémorragie, etc.) pour en informer les secours (en les rappelant !) : des moyens supplémentaires pourront être engagés.

 

Atelier n° 2 : « Retournement du motard, retrait du casque »

Si les conditions ne l’exigent pas, en aucun cas il faut retirer le casque d’un motard, afin de ne pas aggraver une situation.

Si la situation est grave (motard inconscient), il convient dans ce cas de connaître l’état de la victime et le retrait du casque s’avère alors indispensable.

Première étape : éventuellement retourner le motard inconscient pour le mettre sur le dos, en prenant soin d’orienter la face vers le haut lors du retournement, et en alignant au final l’ensemble de ses membres.

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Retournement du motard

Ensuite, la technique de dégagement du casque se résume à ceci :

  • Dégrafer toute entrave (col, lanière, mentonnière, etc.).
  • En se positionnant stable au sommet de la tête, effectuer délicatement des cycles « monter-descendre-tirer » jusqu’au passage mi-tête (hauteur du nez) en écartant le casque par les côtés.
  • Le nez passé, tirer le casque par la mentonnière (ou le front pour un jet/modulable) et soutenir le crane pour éviter sa chute au sol lors du retrait.
  • Dans la mesure du possible, maintenir stable et droit le crane du motard jusqu’à l’arrivée des secours.
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Retrait du casque, et maintient du menton

Atelier n° 3 : « Premiers secours sur hémorragies »

Avant toute action sur la victime, la communication avec celle-ci  doit être engagé «  Monsieur/madame, vous m’entendez ?  Comment allez-vous ? Qu’est qui s’est passé ? Si vous m’entendez, serrez-moi la main ». Ceci peut nous donner des renseignements utiles : conscient ou pas, cohérent ou pas, respire ou pas … etc.

Une hémorragie peut être:

  • Externe : le sang coule à l’extérieur du corps.
    • Faiblement, sans saccade : rupture d’une veine.
    • Fortement ou  avec saccades : rupture d’une artère. Cette situation est grave, et à mentionner aux secours.
  • Interne : le sang coule à l’intérieur du corps, et est donc invisible de prime abord. Quelques signes extérieurs toutefois : pâleur de visage, perte de cohérence de la victime, soif intense, sueurs froides, etc.
    • Mais rappelez-vous que vous n’êtes pas non plus médecin…
  • Interne externalisée : le sang s’écoule par des orifices naturels du corps. Dans le cas du nez, des oreilles et/ou de la bouche, cela signifie que la boîte crânienne a lourdement  souffert !!

Toute perte de sang pouvant faire perdre connaissance, il faut tout d’abord allonger ou adosser la victime en sécurité.

Ensuite, la pression d’un linge (ou mieux un coussin hémostatique, présent dans une trousse d’urgence) directement sur la plaie permet de stopper les faibles hémorragies.

Colmater une plaie simple

Colmater une plaie simple (certes, le cobaye aurait dû être allongé…)

Pour les cas plus important, un garrot peut être mis en place, au moyen d’une cravate, d’une ceinture ou tout lien permettant de compresser l’artère en amont de la plaie (entre la plaie et le cœur).

Mettre en place un garrot

Mettre en place un garrot

Noter sur la victime l’heure de la pose du garrot (indispensable pour les décisions ultérieures du médecin). Seul un médecin aura le droit de retirer le garrot ainsi déposé.

En cas de fracture, il faut aider la victime à immobiliser le membre fracturé, en la mettant dans une position antalgique (où la douleur est moindre). Si la victime est consciente elle saura communiquer par elle-même la position dans laquelle elle se sent le mieux.

 

Atelier n° 4 : « Mise en PLS »

La P.L.S. (Position Latérale de Sécurité) est un geste de premiers secours à pratiquer lorsque l’on est en présence d’une personne inconsciente, qui respire normalement.

Cette position optimise le devenir de la victime en l’empêchant de s’étouffer, et permet au secouriste de s’occuper d’autres victimes éventuelles.

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La P.L.S. au final

Concrètement, la mise en P.L.S. se déroule comme suit :

  • Vérification de respiration de la victime (attendre jusqu’à 10 secondes pour s’en assurer).
  • Libération des voies respiratoires : dégrafer col, cravate, ceinture.
  • Basculement de la victime, en privilégiant le côté blessé le cas échéant, ou le côté gauche en cas de femme enceinte.
  • Stabilisation de la victime au moyen de la jambe libre pour l’utiliser comme béquille.
  • Ouverture de sa bouche permettant l’évacuation de tout liquide.

En attendant les secours, il faut vérifier régulièrement (toutes les minutes) que la victime continue de respirer (examen visuel et/ou auditif). Dans la négative, une ventilation manuelle doit s’opérer, au travers d’un massage cardio-ventilatoire.

 

 Atelier n° 5 : « Massage cardio-ventilatoire »

La compression thoracique est un geste de premiers secours qui se pratique lorsque la victime est inconsciente et ne respire pas (son cœur ne bat plus non plus).

Les compressions thoraciques servent ici à faire circuler le sang ; on alterne trente compressions thoraciques et deux insufflations (bouche-à-bouche).

En effet, bien que le diagnostique soit « pas de ventilation », l’expérience médicale montre que les battements du cœur et la respiration sont liés : il n’existe pas de cœur qui bat lorsque la respiration est arrêtée.

Les taux de survie suivants ont été constatés sur les victimes en arrêt cardio-respiratoire, à l’arrivée des secours (moins de 10 minutes) :

  • 2% en l’absence de compressions thoraciques.
  • 42% en présence de compressions thoraciques.
  • 56% en présence de compressions thoraciques assistées d’un défibrillateur.

Le risque de cette technique est de fracturer des côtes de la victime, mais ce risque est négligeable par rapport à la situation (mort certaine de la victime si l’on ne fait rien).

Les Casimirs présents ont eu l’occasion de s’entraîner à cette technique sur un mannequin prévu à cet effet.

La victime doit être placée plat-dos sur une surface dure, en général à même le sol : sur une surface molle comme un lit, l’appui serait inefficace (on comprime le matelas, pas la poitrine).

Le sauveteur se place à genou à côté de la victime, au niveau de la poitrine, le plus proche du corps de celle-ci.

Il place le talon d’une main (partie restante de la paume quand nous replions les doigts sur sa main) au milieu de la poitrine nue de la victime.

Une fois la première main positionnée, la deuxième vient se placer par-dessus.

Il est important que seul le talon de la main touche la poitrine ; les doigts doivent être relevés pour éviter de comprimer les cotes et ainsi empêcher le retour à l’état initial de la cage thoracique.

Puis, le sauveteur se place bien verticalement au-dessus de la poitrine, les bras tendus et coudes verrouillés. Il appuie progressivement et sans à-coup avec le poids de son corps afin d’enfoncer la poitrine de 4 à 5 cm ; puis, il se redresse afin que la poitrine reprenne son volume normal. Un cycle compression-relâchement dure environ 0,6 seconde, la compression dure autant de temps que le relâchement.

Les compressions doivent obéir à un rythme d’au moins 100 par minute pour être efficaces. Le fait d’adopter un rythme régulier permet aussi d’avoir des mouvements fluides, ce qui réduit le risque de fracture des côtes. On conseille pour cela de compter à voix haute : « un-et-deux-et-trois-… », les « et » correspondant au temps de relâchement.

A l’issue des 30 compressions, pratiquer deux insufflations de telle sorte que :

  • La tête de la victime soit bien penchée en arrière, pour que l’air parvienne aux poumons.
  • En vidant ses propres poumons (respiration normale) sans excès.
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30 compressions / 2 insufflations

Le cycle avec les compressions thoraciques doit alors reprendre jusqu’à ce que les secours libèrent le sauveteur (ce qui inclut leur arrivée et la préparation de leur matériel).

Si un défibrillateur automatisé externe (D.A.E.) est disponible, il faut le mettre en place le plus rapidement possible.

Un D.A.E. est un appareil portable, fonctionnant au moyen d’une batterie, dont le rôle est d’analyser l’activité du cœur d’une personne en arrêt cardio-respiratoire. Cette analyse est entièrement automatique, ce qui évite à l’opérateur toute prise de décision. Seuls des chocs externes sont possibles, c’est-à-dire que les électrodes sont placées sur la peau du patient. Si elle détecte un rythme choquable, la machine permet de délivrer un choc électrique, ou défibrillation.

Conclusion :

Merci à tous pour votre participation, merci aux Red Knights pour avoir pris leur journée pour venir nous montrer leurs connaissances et leur savoir-faire en termes de premiers secours.

Si vous voulez en discuter avec nous, n’hésitez pas à venir sur le forum :

http://forums.casim44.fr/viewtopic.php?f=26&t=4469