Vu les circonstances, nous n’avons pas de CR à donner à un adhérent ayant réalisé une boulette, donc je m’y colle.
Je vais vous raconter la petite histoire de la dernière balade Casim de l’année 2016, celle qui marquait les dernières activités en extérieur avant l’hiver et ses courtes journées au temps aléatoire. D’origine, une balade à 30, un restaurant pour changer des peu mémorables fast-foods sur le parcours et 200 kilomètres dans le Sud de la région Parisienne, au départ d’Arpajon, jusqu’aux abords de la forêt de Fontainebleau (histoire d’aller faire un tour sur la route d’Arbonne, coin fort renommé pour la concentration en champignons virages). Bon, autant dire que le programme n’a pas été tout à fait comme espéré.
Déjà, ça commençait par un climat pas vraiment amical, le temps sec du début du week-end a laissé la place à du vent soufflant fort en rafales et quelques averses de pluie, de quoi vouloir faire préférer sa couette à sa moto. Donc, des 17 prévus initialement au rendez-vous, nous n’étions que 10, en ayant réussi le tour de force d’avoir 5 encadrants, 4 adhérents et 1 extérieur. Si on le souhaitait, on pouvait faire de la balade un cours de trajectoires de sécurité géant. Ce qui semblait le plus difficile au premier abord ? Sortir du lit et affronter le trajet de liaison. Nous avons donc constitué deux groupes, de toutes manières sans grosse différence de rythme vu l’état des routes.
Le temps de recevoir un coup de fil du restaurateur, échaudé par le nombre final de convives et pour nous confirmer qu’il n’ouvrait pas pour 10 personnes, nous nous sommes mis en route (il faut dire que j’avais commencé à lui parler de 30 personnes, puis 17, puis 10, je comprends que ça agace, et de notre côté on se sent un peu mal de mobiliser du monde pour rien). La matinée a été finalement la partie la plus délicate du tracé : routes jonchées de débris (feuilles, bouts de branche), le vent qui réapparait parfois en plaine (mais finalement pas si sensible que cela) et des averses intermittentes. La moyenne et le rythme s’en s’ont ressentis, pour l’angle et les sensations, il faudrait revenir plus tard.
A la Ferté Allais, nous avisons un troquet histoire de sécher un peu et de faire le point. Nous continuons donc vers Milly où nous trouverions quelque chose à nous mettre sous la dent. Le groupe d’Arnauld et Mickaël a trouvé le moyen de faire des extras par la faute d’un GPS facécieux, le notre finit par garer les motos et repérer à pieds un restaurant ouvert pouvant nous accueillir tous ensemble.
Deux grosses heures plus tard avec des estomacs bien lestés, nous reprenions la route. Nous n’avions plus que la chaussée humide à nous soucier, le ciel étant bien moins menaçant que pendant la matinée. Nous n’avions plus assez de temps pour envisager des aller-retour en cours de trajectoire de sécurité sur la route d’Arbonne, car ce fut au final la baisse de luminosité qui nous a fait écourter le reste de la balade (à tout casser 40 kms) pour revenir tout de suite à Arpajon à la tombée de la nuit.
Chacun est rentré ensuite à son domicile, sous la pluie pour ceux qui avaient le plus de route à parcourir avec la satisfaction d’avoir pu profiter d’une journée somme toute pas aussi apocalyptique qu’elle s’annonçait.
Merci à Alexandre, Aurélie, Aurélien, Dominique, Jean, Mickaël, Patrick et Victor pour leur présence maintenue malgré les conditions climatiques et leur participation à la balade.
Merci à Arnauld, Dominique et Patrick pour les photos.
Prochaine journée Casim, en salle cette fois-ci, le 4 décembre pour le CPM équipement.