26°c au mois d’avril pile pendant le week-end, c’était inespéré, l’occasion d’aller profiter de routes sèches et relativement propres.
Devenue un classique parmi les balades que nous proposons à la Casim, le village de Gerberoy a quelques encablures de Beauvais était notre destination du jour, avec pique-nique sur place, histoire de profiter du beau temps et d’éviter les habituels fast-foods. 250 kilomètres de départementales et communales, le plus de virages possible pour travailler la conduite de groupe et la trajectoire de sécurité, et avouons-le, une occasion de limer un peu les pneus rendus carrés par les trajets du quotidien en ligne droite. Même avec les rappels lors de l’organisation de la balade, il y avait ceux qui avaient prévu leurs sandwiches et ceux qui auraient une dernière chance de se rattraper en dévalisant une boulangerie à la première pause !
Au départ d’Ermont, nous étions une trentaine de motos en tout, et suffisamment d’encadrants pour former quatre groupes. Baptiste et Christophe prenaient les « raisonnablement vifs », Aurélien et Géry, Jean-Luc et Arnauld, Natacha et moi-même formions des groupes plus « modérés », en adaptant le rythme selon les conditions. Après le briefing rappelant les différentes étapes de la journée, le principe des groupes de niveau et de la conduite en groupe telle que nous l’appliquons à la Casim, la balade pouvait commencer.
Les premiers kilomètres se font en ville, avec feux et ralentisseurs façon « Grande Muraille de Chine », mais l’avantage c’était que les virolos commençaient immédiatement en attaquant la montée vers la forêt de Montmorency.
En haut de la montée nous apercevons le groupe de Baptiste déjà à l’arrêt, attendant un membre du groupe perdu suite à une incompréhension.
Bon, l’inconvénient du coin le dimanche, c’est un peu le même que la vallée de Chevreuse, beaucoup de cyclistes ont profité de cette journée radieuse pour avaler du kilomètre. Rares étaient les occasions de dépasser en sécurité (c’est-à-dire sans raser les vélos et avec de la visibilité pour faire passer l’ensemble du groupe), mais nous prenons notre mal en patience.
L’étape suivante était la traversée de L’Isle-Adam, elle aussi bien remplie Nous nous extrayons finalement du magma et empruntons à présent des routes plus circulantes. Méru, Auneuil, quelques enchaînements de virages un peu plus spectaculaires qu’a l’accoutumée, une petite route à chèvres étroite un tantinet grabillonneuse et nous voilà arrivés à la première pause, à Saint Germer de Fly.
Pause café ou technique quelques ajustements de position dans le groupe pour répondre aux difficultés de chacun et nous repartons pour Gerberoy en faisant quelques détours. Annoncé sur les panneaux à moins de 10 kms, nous en faisons une grosse vingtaine de plus avant de garer les motos dans une grande zone herbeuse servant de parking pour accueillir les nombreux visiteurs du village. Nous avons même eu le plaisir d’avoir la visite de Pedro, moniteur des premières années de la Casim 78 à l’heure du casse-croûte.
Après s’être restaurés et avoir fait le tour du village, nous reprenons la route pour quelques boucles avant de refaire le plein pour les motos les plus gloutonnes à Gournay en Bray. Le retour se fait par les routes du Vexin et le rythme (dans mon groupe) se fait un peu plus relâché, la digestion et la chaleur y étant probablement pour quelque chose.
Une dernière étape sur le plan d’eau de Dangu pour profiter d’un peu d’ombre, faire quelques photos et quelques réparations (mon ampoule de feu de croisement qui claque pendant la balade, c’est du propre, merci Géry pour les outils et le coup de mains), et nous repartons vers l’arrivée de la balade, sur les quais de Conflans sainte Honorine, avec la perspective d’un rafraîchissement pris à l’ombre sur d’une terrasse de café.
À 20 kms de l’arrivée, nous dépassons à nouveau le groupe de Baptiste, on nous fait signe que tout va bien. Ce n’est qu’après que nous apprenions qu’un accrochage entre deux motos du groupe avait eu lieu. Pas de gros dégâts hormis un peu de plastique rayé ou cassé et des contrariétés à résoudre.
Le reste du groupe se sépare donc à cet endroit, ce qui fait qu’ils ratent la pire route de la balade, juste avant Conflans : des trous de mine partout, ce qui oblige les ouvreurs à danser la gigue pour les indiquer au suiveurs, une grosse compression qui fait décoller de selle et des dos d’âne particulièrement retors.
Finalement, nous restons à une quinzaine de participants autour d’un verre avant de nous séparer et rentrer chacun à nos domiciles.
Merci à l’ensemble des adhérents pour leur présence et leur participation.
Merci à Dominique et Manon pour les photos à pied ou embarquées.
Prochaine manifestation : Week-end touristique pour les inscrits, sinon, rendez-vous le 27 mai pour la journée de préparation aux VISA.